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Petite boîte |
Petite boîte à la couleur variable au grès des envies, Tu effleures les doux visages qui s'éclairent, Tu relances au fond des coeurs la vie Et deux âmes renaissent comme l'éclair. Et toi, qui fait glisser ton regard sur ces mots, La plénitude tu ressentiras par la connaissance. Oui, tu sauras que le 06.71.72.54.99 devient pianissimo et maintenant s'est éteint pour une complète absence. Alors, dans la lumière, fruit et amour de l'Éternel, Tu resplendiras dans ta générosité si belle, Et ton élan si fort et si grand, lancera ton appel. Se penche tendrement mon coeur sur ta détresse Pour te donner le 06.59.33.77.18. comme allégresse ta quiétude maintenant s'adoucit et ton coeur acquiesce |
Petite graine |
La porte du bureau est fermée, mes gens sont partis. La tempête est morte, le silence me nourri. La famille m'attend, du moins j'espère, Mes murs s'ouvrent pour reprendre mes repères. Mon chien frétille de sa petite queue, Et me cherche avec ses grands yeux bleus. * * * La porte du bureau est fermée, mes gens sont partis. Mon espace se resserre Je sens me conquérir ma paresse Tout se détache dans mon corps meurtri * * * |
Vive le Pape ! |
Le Pape est mort, vive le Pape ! La grêle tambourine sur les portes des églises fermées, les églises ouvertes sont froides et vides, les catéchèses prêchent pour des consciences absentes, les pasteurs de l'église s'effacent, ceux qui restent accusent le temps, accusent la solitude, le sectarisme capte les jeunes années, l' Église hurle de souffrances, l' Église hurle, Le Pape est mort, viva el Papa ! |
Départ |
Elles sont exaltantes les joies des désirs Mon cœur se réveille par tous ces plaisirs Mon corps exalte à se faire si bien doucir Mon soleil braise tout mon être qui aime à s'assoupir La rencontre de la différence et la richesse, La connaissance et la découverte me couvrent de caresses L'endroit à découvrir réchauffe mes ingrates faiblesses Qu'il est bon l'espoir des visions enchanteresses Dans les ruelles des illuminations tourbillonnantes Les couleurs à peine sensibles et si peu présentes Attirent mes visions tristes vers une montée absentes Que la transparence qui me soulève soit frémissante ! Alors, je pars si heureux de ne plus être L'insouciance est maîtresse, son goût acide et champêtre Vide toute raisons existante à ne plus paraître Et la rêverie m'anéantie et, de moi, à ne plus rien connaître |
Était, Là où était l'avoine et le panné, est le sans plomb et le gasoil La pétrochimie à éteint la vapeur d'eau de nos chevaux Là où était la plume et l'encrier, est le traitement de texte Le clavier a enterré la rondeur des lettres réalisées avec fierté dans le sourire Là où était le lavoir du bourg avec ses éclats de rire, est la machine isolée La technicité a dispersé les papillons des mots des vies racontées Là où était la mélodie qui chante, est l'incohérence Les décibels ont écrasé l'enchantement des oreilles et du cœur Là où était la pensée galante et altruiste, est l'introversion et la vanité Les cultes de la monnaie et du droit ont anéanti ceux de l'abnégation et du devoir Là où était le bon sens, est l'illogisme La mentalité perverse a décimé la raison Mais, Là où était le temps, est toujours celui qui passe La durée ne l'a pas raccourci Là où était la luminance des astres, est toujours la brillance d'en haut La clarté ne l'a pas assombri Là où était la couleur de l'eau et du feuillage, est toujours la nuance de la teinte La nuit ne l'a pas embrunie Puisque, La plus belle créature a pensé : - qu'il était bon de parcelliser l'immatériel et que de sa main a éclos non pas le temps mais sa notion - qu'il était bon de ponctuer la notion de temps par des moulages - qu'il était bon d'offrir à ses semblables un tempo dans ses rythmes et rites Est apparu : le premier janvier (premier..........janvier. Premier..........janvier. ? > !) le premier janvier de l'année (année ?) Oui, année, et en l'associant au premier janvier, elle doit être nouvelle, donc bonne et heureuse. L'infime que je suis a du mal, beaucoup... > année, premier janvier, souhaiter, bonne, heureuse...trop compliqué. Ah oui ! On m'a civilisé en m'initiant à propos de traditions... Encore plus compliqué ! Alors, Pour le clin de temps que je suis ici, je préfère ouvrir mon sac à dos pour qu'il te déverse toutes les béatitudes qu'il contient, dans ton cœur, et pas pour la nouvelle année, non, surtout pas, mais pour toute ta présence sur le sol de notre bonne Terre, et ta présence qui suivra là où tu penses qu'elle sera après ton dernier sourire. |
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Aurais-tu imaginé pour un seul instant Que cela existât à Rocbaron, le temps D'un unique jour, et à l'émerveillement De mon cœur percé au rituel cahotant. Il est un moment où te sourit la fortune, Serre la avec force, marie cette opportune A ton existence, bien remplie de rancunes. Recueille la vénusté, clame sa tribune. Cette profusion d'allégresse en abondance Puise et emporte là comme grande allégeance. Souffle ton regard d'étincelles sur l'alliance Du reflet de la neige et de ta connaissance. |
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Mon urologue me tint ce langage, en se carressant le sinciput : Mon ami Bernard, tu te dois de sortir de ta cahute, Te désarticuler tous azimut, Et le tout en chantant, c'est plus facile, avec ta voix de contre-ut. Ainsi, tes adipocytes contre du muscle tu copermutes. Toi et ta charmante femme vous vous complûtes De ton état, en jouant de la flûte. Oui, il est vrai que vous émutes Votre entourage, et que le sport vous exclûtes. Mon cher Bernard, il est temps de prendre ta haquebute, recevoir un uppercut, Sortir de ta hutte Cesser de jouer du luth, Et de l'excercice tu te dois de faire, même tout hirsute. ***** C'est ainsi que la toile je scrute Sans inquiétude d'y chopper le scorbut. C'est ainsi qu'un vélo à assistance électrique, point je réfute. Pour son achat je réfléchie et je suppute Même sans idée de demander à la vendeuse une turlutte Quel que soit mon état de rut. Je l'achète, puisque point il ne me rébute. ***** Mon ami le vélo électrique vous me promûtes À toutes les minutes Du sport dans le bonheur afin que je débute, Et me l'apporter vous pûtes. Ainsi, le sport et moi, sans dispute Et sans électrolute, Réconcilier nous sommes sans anacoluthe, Et chaud comme la pleine vapeur de ma cocotte-minute. |
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