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tu es sur la page : livres > Plus con qu’les cons > chapitre 4

IV


UN BON CONSEIL : PROFITE DE LA VIE



Dans ma triomphe décapotable lancé à plus de 110 km/ heure, je roule vers Arbro-en-Provence, retrouver ma cliente. Je ne l'ai pas encore rencontrée, on a fait affaire par téléphone car elle était aux U.S.A. il y a dix jours à peine. J'emprunte la rue de la Libération (t'as remarqué qu'il y a toujours une rue de la Libération et une avenue du Général de Gaulle partout), et j'arrive au numéro 12. Un portail entrouvert m'invite à entamer une allée de terre entourée d'arbres et de fleurs dont les couleurs éclatantes par le soleil me remplissent de bonheur. Je stationne devant une belle maison de pierre, monte quelques marches avec légèreté et somme. Quelques secondes après la porte s'ouvre et je me trouve en face d'une femme au visage très harmonieux, dont le corps est moulée d'une petite robe en tissu léger mais non transparent. J'ai une décharge de 200 mille volts qui me traverse tout le corps, y compris le slipe. Ho ! mes amis, que je la trouve belle ! Et oui, elle n'est pas belle pour passer à la télé. Elle ne présente pas le profil type ; blonde au grands yeux bleus, grandes jambes à robe fendue et patati et patata. Non. Elle a du charme, du chien. Son visage présente des yeux de taille moyenne, bleus et qui te scrutent jusque dans ta cervelle, quand t'en a une. Un petit nez, des lèvres douces et assez bien fournies très légèrement retroussés, des joues de velours. Sa chevelure brune complète ce si beau visage à merveille. Sa robe est faîte pour ses petits seins, et moulée à justesse sur sa taille, ses hanches, et se termine au-dessus de ses genoux. Beaucoup la trouverait ordinaire, pour moi elle est formidablement belle.

- bonjour monsieur BOULEDOU m'accueille-t-elle avec un sourire discret et fin comme je n'en n'ai encore jamais vu. Entrez s'il vous plaît.

- Bonjour madame MARTIMBERT dis-je ému, mais sans le montrer.

Elle m'invite dans un salon très coquet. Les murs sont recouverts de bois d'érable ce qui transmet une chaleur sympathique. De grands tapis, quelques sièges de tissus multicolores, quelques tableaux de paysages t'invite avec douceur à te sentir  ici chez toi. Alors, je me sens chez moi. Seulement je suis partiellement paralysée par mon hôtesse. Elle s'assoit, croise ses jambes ce qui provoque une remontée de sa jupe jusqu'à mi-cuisse. Alors là, EDF double la dose : de 200 mille volt, je passe à 400.000 !

- prenez place m'invite-t-elle.
Je prends.

- Je suis contente de vous connaître Monsieur BOULEDOU.

Et moi donc alors !

- Votre réputation dépasse les frontières, j'avais entendu parler de vous, voilà pourquoi je vous ai téléphoné de Miami.

- Chère Madame, vous exagérez !

- Pas du tout, du tout continue-t-elle en se mettant à peu plus à l'aise, ce qui fait remonter sa robe de 10 cm supplémentaires.

- Je suis persuadé que Albert VAMYS n'est pas l'assassin de mon mari. Je vous ai donc engagée pour le démontrer.

 - D'où vient votre certitude madame MARTIMBERT ?

- Tout d'abord appelez moi Sophie, nous allons travailler ensemble.

- Bien Sophie, moi c'est Arnold.

- Pourquoi êtes-vous donc persuadée qu'Albert VAMYS n'est pas l'assassin de votre mari ?

 - Parce qu'au moment du crime, je faisais l'amour avec lui à Bruxelles.
Bon, tu vois, tu prends un éléphant, tu le soulèves, tu le laisses tomber sur ma tête, ça ne ferait pas un effet différent de ce qui se passe en moi à cet instant.

- Ah ! continuais-je richement la conversation.

- Oui.

- Pourquoi ne l'aviez-vous pas dit au procès ?

- Arnold, je suis une femme d'affaire. Albert et moi, nous nous entendions bien, et de plus il était bel homme. Nous étions très bien ensemble. J'ai une affaire importante certaines choses ne doivent pas se savoir dans les milieux professionnels. Cela serait nuisible à mon image de marque, et donc à mon entreprise.

- Albert VAMYS n'ai pas relaté votre présence à ses côtés lors du procès, ce qui lui aurait évité d'aller manger des oranges pendant trente ans ?

- Non.

- Pourquoi ?

- Il ne l'a pas fait pour les mêmes raisons que moi. Il est marié et sa femme apprenant notre liaison aurait demandé le divorce. Un divorce aurait provoqué de gros dégâts financiers de son entreprise. Nous étions convenu que si le procès tournait mal, et qu'il soit condamné, étant innocent comme je viens de vous le dire, je ferais appel à vous pour l'innocenter. Une fois blanchi, il retrouverait ses affaires et sa femme continuerait de tout ignorer. C'est la raison pour laquelle je vous ai téléphoné.

 - Pourquoi avoir attendu un an ?

- Si je faisais appel à vous immédiatement après le procès, Madame VAMYS aurait pu avoir des doutes. Durant ces quelques mois, je l'ai rencontré à plusieurs reprises. Nous avons un peu sympathisé. Je suis en affaire avec son mari, je lui ai dit que j'étais persuadé de son innocence, et tout naturellement je lui ai parlé de vous. J'étais persuadé qu'elle me demanderait de vous contacter, ce que j'ai fait. Ainsi, elle est persuadée que l'idée vient d'elle.

- Très habile !

- Quand il sera libre, cela me permettra de continuer mes affaires et faire l'amour avec lui.

- Et bien dites donc Sophie, vous ne parlez pas la langue de bois !

- En politique, on peut et on doit le faire si on envisage de faire carrière. Dans les affaires, il faut être concret et directe.

- C'est vrai, confirmais-je.

Elle a raison, la toute belle Sophie et disponible en amour actuellement. J'ai toujours été étonné que ce soit des politiques qui dirigent un pays. Le politique, en général, ne connaît rien à l'économie, et être à la tête d'un pays, c'est avant tout être à la tête d'une très grosse entreprise.

 Pour être politique tu dois manier avec dextérité et sans état d'âme le mensonge, les revirements, les belles promesses intenables, te montrer, serrer des mains idiotes, faire des meeting où tu déblatères des conneries sans limites en prenant des allures on ne peut plus sérieuses. Plus tu excelles dans ce genre d'activité, plus tu as des chances d'être élu.

 Il faut dire aussi que les politiques donnent ce que demande le peuple. Et le dit peuple est, pour une grande parti, constitué de couillons qui ne veulent rien entendre de la vérité mais seulement ce qui leur convient à titre personnel.

Imagine un brave politique qui parle vrai, par les temps qui courent. Il dirait :

- Chers électeurs, compte tenu de la situation, si je suis élu, je vous mettrai au travail, je rallongerai le temps de travail, supprimerai les R.T.T., raccourcirai le temps des vacances, supprimerai les régimes de retraites privilégiés, remettrai les enseignant au boulot, ne leur accorderai que les vacances des autres, le temps où les enfants seront en vacances, ils feront des stages de formations, de pédagogie, de remise à niveau, je mettrai tout le monde à la retraite à 65 ans sans aucune exception, je supprimerai les avantages acquis (EDF, GDF, SNCF, Fonction Publique), j'assouplirai les règles de licenciements des entreprises ce qui favoriserai à l'évidence les embauches, je baisserai les charges, ce qui entraînera une baisse importante des prestations sociales, je supprimerai toutes prestations de chômage aux branleurs qui refuserai la première proposition de travail, j'autoriserai les congés payés et les indemnités de maladies pour les indépendants que ne les ont toujours pas, etc…, etc…

Et bien, ce brave bougre, il redresserait recollerait les morceaux restants de ce brave pays appelé France et en referait un sacré pays ! Mes c'est sans compter sur ces couillons de Français ! Sa pauvre carrière serait de courte durée !

- Mais Sophie, excusez-moi cette question lui dis-je, quelle importance cela -t-il qu'Albert VAMYS soit en prison, si ce n'est l'erreur judiciaire, laquelle donne pas l'impression, si je vous comprends bien, de vous traumatiser psychiquement ?

- Je me moque, en effet, pas mal des erreurs judiciaires. A chacun à se débrouiller et se défendre. Albert VAMYS est un homme d'affaire à la tête d'une très importante société de distribution de haute couture. Moi, je la fabrique la haute couture. Je veux qu'il ressorte de prison pour mes affaires, lesquelles ont baissé depuis son incarcération de 25 %.

- Je comprends.

- Nous n'avons pas parlé de vos honoraires. Malgré votre réputation, on m'a dit que vous étiez modéré dans vos prix et que, parfois, vous réclamiez un complément d'honoraire en nature avec certaines de vos jeunes clientes. Votre prix sera le mien.

- Vous allez me faire rougir, affirmais-je faussement modeste.

- A vous maintenant de me dire où vous en êtes.

- Pour ce début d'enquête, j'ai eu une conversation avec un dénommé Georges Grandin, sans résultat. Puis je suis allé voir le maire de Fleurs en Provence pour lui annoncer que le témoignage de TRUDAINE était faux. Cela ne lui a pas plu de tout, et il m'a invité aimablement à sortir de son bureau "illico presto".

 - Qu'est-ce qui vous fait dire que ce témoignage est faux ?
- Je le sens !
- Les preuves ?
- Absentes pour le moment.
- C'est comme cela que vous fonctionnez, Arnaud ?
- Oui, je fonctionne comme mon beagle ORAX, j'y vais au flair.
- Je ne pensais pas qu'une telle réputation d'efficacité étaient basée sur des impressions truffiennes.
- Au début, Sophie, après les preuves suivent.

Elle se leva, s'approcha de moi, se pencha et appliqua ses lèvres sur les miennes.

 Alors la, ma chérie, excusez-moi si t'es jalouse, mais bigophone vite à EDF qu'ils réduisent la dose. J'électrocute ! Tout en électrocutant je la prends sur mes genoux, lui passe la main sous la jupe et remonte jusqu'à sa petite culotte. Puis la prenant dans mes bras, je me lève et me dirige sa chambre, direct.

Ne me demande pas comment je connais le chemin de sa chambre. Moi, je fonctionne comme ORAX, mon beagle, je viens de te le dire ! ORAX, il flaire les beefsteaks à des km (entre deux siestes). Moi, je flaire les chambres de femmes à la truffe, et j'aime également consommer du bifteck. ORAX et moi, même combat. À part que pour ORAX, le bifteck, il se le rentre dans sa truffe, alors que moi, c'est ma truffe du bas que je rentre dans le bifteck.

Je dépose la radieuse Sophie sur son lit, la déshabille vite fait bien fait. De même pour moi mais en sens inverse: je me déshabille d'abord et me dépose sur le lit. Et la réputation du Sieur Arnold doit maintenant être à la hauteur.

Mon pauvre ami, toi qui te branles matin et soir en pensant à ta collègue de bureau laquelle se masturbe en pensant à toi (et du con, vous pouvez pas communiquer pour vous envoyer en l'air en même temps !) t'es assuré de la crise cardiaque. Car diaque, t'es loin d'imaginer les œuvres de ton Maître envers la belle Sophie. Pas un seul centimètre carré (dont mon beagle n'en possède pas la maladie je te rassure) de la dite Sophie n'est pas : sucé, léché, embrassé, baisé, aimé, adoré, tripoté,suçoné, charcuté, retourné, renversé, cajolé, roulé, pénétré, enfoncé, dépénétré, désenfoncé, repénétré, réenfoncé, dérepénétré, déréenfoncé, avalé, mangé, goûté, empoché. Je rempli, et mon devoir de consolateur de veuve, et la veuve elle-même. Elle me le rend bien, par contre elle ne me la rend pas et c'est tant mieux ! Elle est experte 5 étoiles au Guide Michelin, et c'est un expert qui te le dis ! On se roule l'un sur l'autre, l'autre sur l'un. On se déroule, reroule, bouboule, ça roule ma poule, pierre qui roule n'amasse pas mousse, je t'en roule une, on se roule et on s'fait un restau, bien le roule à ta femme et mes gosses.

La belle Sophie, elle s'agite un maximum, sursaute, trésaute, resaute, bisaute, et puis, épuiser, lessivée, elle s'arrête de sursauter et reste allongé sur moi, à l'inverse de moi (j'espère que tu piges), tranquille. En voilà une qui sait profiter de la vie ! A ce moment là, ma proéminence généreuse est bloquée dans sa si jolie bouche. Mes c'est bien sûr, comme disais un célèbre personnage, elle récupère pour le bouquet final. Mes amis, j'ai encore rien vu, et moi qui pensais avoir atteint les sommets !

Elle récupère toujours la belle Sophie depuis une minute. Elle en a des forces à reprendre ! Je me prépare à la grande épreuve en me positionnant un peu mieux ce qui me fait relever un peu ma tête. Et cette petite manœuvre me permet d'admirer son joli dos, avec deux petites tâches rondes et rouges, une côté cœur, et l'autre en plein milieu.

Ce qui est sûr, c'est que les deux derniers sursauts avant sa pause (que je sais maintenant définitive) ne sont pas dû à ma personne.