C´est pas seulement à Paris
Que le crime fleurit
Nous, au village, aussi, l´on a
De beaux assassinats
Il avait la tête chenue
Et le cœur ingénu
Il eut un retour de printemps
Pour une de vingt ans
Mais la chair fraîch´, la tendre chair
Mon vieux, ça coûte cher
Au bout de cinq à six baisers
Son or fut épuisé
Quand sa menotte elle a tendue
Triste, il a répondu
Qu´il était pauvre comme Job
Elle a remis sa rob´
Elle alla quérir son coquin
Qu´avait l´appât du gain
Sont revenus chez le grigou
Faire un bien mauvais coup
Et pendant qu´il le lui tenait
Elle l´assassinait
On dit que, quand il expira
La langue ell´ lui montra
Mirent tout sens dessus dessous
Trouvèrent pas un sou
Mais des lettres de créanciers
Mais des saisies d´huissiers
Alors, prise d´un vrai remords
Elle eut chagrin du mort
Et, sur lui, tombant à genoux,
Ell´ dit : " Pardonne-
Quand les gendarm´s sont arrivés
En pleurs ils l´ont trouvée
C´est une larme au fond des yeux
Qui lui valut les cieux
Et le matin qu´on la pendit
Ell´ fut en paradis
Certains dévots, depuis ce temps
Sont un peu mécontents
C´est pas seulement à Paris
Que le crime fleurit
Nous, au village, aussi, l´on a
De beaux assassinats
Un vingt-
Et, depuis, chaque année, à la date susdite,
Je mouillais mon mouchoir en souvenir de vous...
Or, nous y revoilà, mais je reste de pierre,
Plus une seule larme à me mettre aux paupières:
Le vingt-
On ne reverra plus au temps des feuilles mortes,
Cette âme en peine qui me ressemble et qui porte
Le deuil de chaque feuille en souvenir de vous...
Que le brave Prévert et ses escargots veuillent
Bien se passer de moi pour enterrer les feuilles:
Le vingt-
Jadis, ouvrant mes bras comme une paire d´ailes,
Je montais jusqu´au ciel pour suivre l´hirondelle
Et me rompais les os en souvenir de vous...
Le complexe d´Icare à présent m´abandonne,
L´hirondelle en partant ne fera plus l´automne:
Le vingt-
Pieusement noué d´un bout de vos dentelles,
J´avais, sur ma fenêtre, un bouquet d´immortelles
Que j´arrosais de pleurs en souvenir de vous...
Je m´en vais les offrir au premier mort qui passe,
Les regrets éternels à présent me dépassent:
Le vingt-
Désormais, le petit bout de coeur qui me reste
Ne traversera plus l´équinoxe funeste
En battant la breloque en souvenir de vous...
Il a craché sa flamme et ses cendres s´éteignent,
A peine y pourrait-
Le vingt-
Et c´est triste de n´être plus triste sans vous
Dans un coin pourri
Du pauvre Paris
Sur une place
L´est un vieux bistrot
Tenu pas un gros
Dégueulasse.
Si t´as le bec fin
S´il te faut du vin
De première classe
Va boire à Passy
Le nectar d´ici
Te dépasse.
Mais si t´as l´gosier
Qu´une armure d´acier
Matelasse
Goûte à ce velours
Ce petit bleu lourd
De menaces.
Tu trouveras là
La fine fleur de la
Populace
Tous les marmiteux
Les calamiteux
De la place
Qui viennent en rang
Comme les harengs
Voir en face
La belle du bistrot
La femme à ce gros
Dégueulasse.
Que je boive à fond
L´eau de toutes les fon-
-
Si, dès aujourd´hui
Tu n´es pas séduit
Par la grâce.
De cette jolie fée
Qui, d´un bouge, a fait
Un palace.
Avec ses appas
Du haut jusqu´en bas
Bien en place.
Ces trésors exquis
Qui les embrasse, qui
Les enlace?
Vraiment, c´en est trop!
Tout ça pour ce gros
Dégueulasse!
C´est injuste et fou
Mais que voulez-
Qu´on y fasse?
L´amour se fait vieux
Il a plus les yeux
Bien en face.
Si tu fais ta cour
Tâche que tes discours
Ne l´agacent.
Sois poli, mon gars
Pas de geste ou ga-
-
Car sa main qui claqu´e
Punit d´un flic-
Les audaces.
Certes, il n´est pas né
Qui mettra le nez
Dans sa tasse.
Pas né, le chanceux
Qui dégèl´ra ce
Bloc de glace
Qui fera dans l´dos
Les cornes à ce gros
Dégueulasse.
Dans un coin pourri
Du pauvre Paris
Sur une place
Une espèce de fée
D´un vieux bouge a fait
Un palace.
Ayant avecques lui toujours fait bon ménage
J´eusse aimé célébrer sans être inconvenant
Tendre corps féminin ton plus bel apanage
Que tous ceux qui l´ont vu disent hallucinant.
Ceût été mon ultime chant mon chant du cygne
Mon dernier billet doux mon message d´adieu
Or malheureusement les mots qui le désignent
Le disputent à l´exécrable à l´odieux.
C´est la grande pitié de la langue française
C´est son talon d´Achille et c´est son déshonneur
De n´offrir que des mots entachés de bassesse
A cette incomparable instrument de bonheur.
Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques
Tendre corps féminin´ c´est fort malencontreux
Que la fleur la plus douce la plus érotique
Et la plus enivrante en ait de plus scabreux.
Mais le pire de tous est un petit vocable
De trois lettres pas plus familier coutumier
Il est inexplicable il est irrévocable
Honte à celui-
Honte à celui-
Dota de même terme en son fiel venimeux
Ce grand ami de l´homme et la cinglante injure
Celui-
Misogyne à coup sûr asexué sans doute
Au charmes de Vénus absolument rétif
Etait ce bougre qui toute honte bue toute
Fit ce rapprochement d´ailleurs intempestif.
La malpeste soit de cette homonymie
C´est injuste madame et c´est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu´une foule de gens.
Fasse le ciel qu´un jour, dans un trait de génie
Un poète inspiré que Pégase soutient
Donne en effaçant d´un coup des siècles d´avanie
A cette vraie merveille un joli nom chrétien
En attendant madame il semblerait dommage
Et vos adorateurs en seraient tous peinés
D´aller perdre de vue que pour lui rendre hommage
Il est d´autre moyen et que je les connais
Et que je les connais.
A peine sortis du berceau
Nous sommes allés faire un saut
Au boulevard du temps qui passe
En scandant notre "Ça ira"
Contre les vieux, les mous, les gras
Confinés dans leurs idées basses.
On nous a vus, c´était hier
Qui descendions, jeunes et fiers
Dans une folle sarabande
En allumant des feux de joie
En alarmant les gros bourgeois
En piétinant leurs plates-
Jurant de tout remettre à neuf
De refaire quatre-
De reprendre un peu la Bastille
Nous avons embrassé, goulus
Leurs femmes qu´ils ne touchaient plus
Nous avons fécondé leurs filles.
Dans la mare de leurs canards
Nous avons lancé, goguenards
Force pavés, quelle tempête
Nous n´avons rien laissé debout
Flanquant leurs credos, leurs tabous
Et leurs dieux, cul par-
Quand sonna le cessez-
L´un de nous perdait ses cheveux
Et l´autre avait les tempes grises.
Nous avons constaté soudain
Que l´été de la Saint-
N´est pas loin du temps des cerises.
Alors, ralentissant le pas
On fit la route à la papa
Car, braillant contre les ancêtres
La troupe fraîche des cadets
Au carrefour nous attendait
Pour nous envoyer à Bicêtre.
Tous ces gâteux, ces avachis
Ces pauvres sépulcres blanchis
Chancelant dans leur carapace
On les a vus, c´était hier
Qui descendaient jeunes et fiers
Le boulevard du temps qui passe.
J´ai perdu mes bajou´s, j´ai perdu ma bedaine,
Et, ce, d´une façon si nette, si soudaine,
Qu´on me suppose un mal qui ne pardonne pas,
Qui se rit d´Esculape et le laisse baba.
Le monstre du Loch Ness ne faisant plus recette
Durant les moments creux dans certaines gazettes,
Systématiquement, les nécrologues jou´nt,
À me mettre au linceul sous des feuilles de chou.
Or, lassé de servir de tête de massacre,
Des contes à mourir debout qu´on me consacre,
Moi qui me porte bien, qui respir´ la santé,
Je m´avance et je cri´ toute la vérité.
Toute la vérité, messieurs, je vous la livre
Si j´ai quitté les rangs des plus de deux cents livres,
C´est la faute à Mimi, à Lisette, à Ninon,
Et bien d´autres, j´ai pas la mémoire des noms.
Si j´ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C´est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut´,
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut!
Qu´on me comprenne bien, j´ai l´âme du satyre
Et son comportement, mais ça ne veut point dire
Que j´en ai´ le talent, le géni´, loin s´en faut!
Pas une seule encor´ ne m´a crié " bravo! "
Entre autres fines fleurs, je compte, sur ma liste
Rose, un bon nombre de femmes de journalistes
Qui, me pensant fichu, mettent toute leur foi
A m´donner du bonheur une dernière fois.
C´est beau, c´est généreux, c´est grand, c´est magnifique!
Et, dans les positions les plus pornographiques,
Je leur rends les honneurs à fesses rabattu´s
Sur des tas de bouillons, des paquets d´invendus.
Et voilà ce qui fait que, quand vos légitimes
Montrent leurs fesse´ au peuple ainsi qu´à vos intimes,
On peut souvent y lire, imprimés à l´envers,
Les échos, les petits potins, les faits divers.
Et si vous entendez sourdre, à travers les plinthes
Du boudoir de ces dam´s, des râles et des plaintes,
Ne dites pas : "C´est tonton Georges qui expire ",
Ce sont tout simplement les anges qui soupirent.
Et si vous entendez crier comme en quatorze :
"Debout! Debout les morts! " ne bombez pas le torse,
C´est l´épouse exalté´ d´un rédacteur en chef
Qui m´incite à monter à l´assaut derechef.
Certe´, il m´arrive bien, revers de la médaille,
De laisser quelquefois des plum´s à la bataille...
Hippocrate dit : " Oui, c´est des crêtes de coq",
Et Gallien répond "Non, c´est des gonocoqu´s... "
Tous les deux ont raison. Vénus parfois vous donne
De méchants coups de pied qu´un bon chrétien pardonne,
Car, s´ils causent du tort aux attributs virils,
Ils mettent rarement l´existence en péril.
Eh bien, oui, j´ai tout ça, rançon de mes fredaines.
La barque pour Cythère est mise en quarantaine.
Mais je n´ai pas encor, non, non, non, trois fois non,
Ce mal mystérieux dont on cache le nom.
Si j´ai trahi les gros, les joufflus, les obèses,
C´est que je baise, que je baise, que je baise
Comme un bouc, un bélier, une bête, une brut´,
Je suis hanté : le rut, le rut, le rut, le rut!
Comme elle n´aime pas beaucoup la solitude
Cependant que je pêche et que je m´ennoblis
Ma femme sacrifie à sa vieille habitude
De faire, à tout venant, les honneurs de mon lit
Eh! oui, je suis cocu, j´ai du cerf sur la tête
On fait force de trous dans ma lune de miel
Ma bien-
Quand ell´ va faire un tour jusqu´au septième ciel
Au péril de mon cœur, la malheureuse écorne
Le pacte conjugal et me le déprécie
Que je ne sache plus où donner de la corne
Semble bien être le cadet de ses soucis
Les galants de tout poil viennent boire en mon verre
Je suis la providence des écornifleurs
On cueille dans mon dos la tendre primevère
Qui tenait le dessus de mon panier de fleurs
En revenant fourbu de la pêche à la ligne
Je les surprends tout nus dans leurs débordements
Conseillez-
Ils s´y refuseront avec entêtement
Souiller mon lit nuptial, est-
De garder les dehors de la civilité?
Qu´on me demande au moins si j´ai fait bonne pêche
Qu´on daigne s´enquérir enfin de ma santé
De grâce, un minimum d´attentions délicates
Pour ce pauvre mari qu´on couvre de safran
Le cocu, d´ordinaire, on le choie, on le gâte
On est en fin de compte un peu de ses parents
A l´heure du repas, mes rivaux détestables
Ont encor ce toupet de lorgner ma portion
Ça leur ferait pas peur de s´asseoir à ma table
Cocu, tant qu´on voudra, mais pas amphitryon
Partager sa moitié, est-
Que l´on partage aussi la chère et la boisson?
Je suis presque obligé de les mettre à la porte
Et bien content s´ils n´emportent pas mes poissons
Bien content qu´en partant ces mufles ne s´égarent
Pas à mettre le comble à leur ignominie
En sifflotant " Il est cocu, le chef de gare... "
Parc´ que, le chef de gar´, c´est mon meilleur ami
C´était tremblant, c´était troublant,
C´était vêtu d´un drap tout blanc,
Ça présentait tous les symptômes,
Tous les dehors de la vision,
Les faux airs de l´apparition,
En un mot, c´était un fantôme!
A sa manière d´avancer,
A sa façon de balancer
Les hanches quelque peu convexes,
Je compris que j´avais affaire
A quelqu´un du genr´ que j´prefère :
A un fantôme du beau sexe.
" Je suis un p´tit poucet perdu,
Me dit-
Un pauvre fantôme en déroute.
Plus de trace des feux follets,
Plus de trace des osselets
Dont j´avais jalonné ma route! "
" Des poèt´s sans inspiration
Auront pris -
Mes feux follets pour des étoiles.
De pauvres chiens de commissaire
Auront croqué -
Mes oss´lets bien garnis de moelle. "
" A l´heure où le coq chantera,
J´aurai bonn´ mine avec mon drap
Hein de faux plis et de coutures!
Et dans ce siècle profane où
Les gens ne croient plus guère à nous,
On va crier à l´imposture. "
Moi, qu´un chat perdu fait pleurer,
Pensez si j´eus le cœur serré
Devant l´embarras du fantôme.
" Venez, dis-
Que je vous montre le chemin,
Que je vous reconduise at home "
L´histoire finirait ici,
Mais la brise, et je l´en r´mercie,
Troussa le drap d´ma cavalière...
Dame, il manquait quelques oss´lets,
Mais le reste, loin d´être laid,
Etait d´un´ grâce singulière.
Mon Cupidon, qui avait la
Flèche facile en ce temps-
Fit mouche et, le feu sur les tempes,
Je conviai, sournoisement,
La belle à venir un moment
Voir mes icônes, mes estampes...
" Mon cher, dit-
J´ai deux mille ans de plus que vous... "
-
Mettant le fantôm´ sous mon bras,
Bien enveloppé dans son drap,
Vers mes pénates je l´emporte!
Eh bien, messieurs, qu´on se le dis´:
Ces belles dames de jadis
Sont de satanées polissonnes,
Plus expertes dans le déduit
Que certain´s dames d´aujourd´hui,
Et je ne veux nommer personne!
Au p´tit jour on m´a réveillé,
On secouait mon oreiller
Avec un´ fougu´ plein´ de promesses.
Mais, foin des dédic´s de Capoue!
C´était mon père criant : " Debout!
Vains dieux, tu vas manquer la messe! "
Dieu sait qu´je n´ai pas le fond méchant
Je ne souhait´ jamais la mort des gens
Mais si l´on ne mourait plus
J´crèv´rais de faim sur mon talus
J´suis un pauvre fossoyeur
Les vivants croient qu´je n´ai pas d´remords
A gagner mon pain sur l´dos des morts
Mais ça m´tracasse et d´ailleurs
J´les enterre à contrecœur
J´suis un pauvre fossoyeur
Et plus j´lâch´ la bride à mon émoi
Et plus les copains s´amus´nt de moi
Y m´dis´nt: " Mon vieux, par moments
T´as un´ figur´ d´enterr´ment"
J´suis un pauvre fossoyeur
J´ai beau m´dir´ que rien n´est éternel
J´peux pas trouver ça tout naturel
Et jamais je ne parviens
A prendr´ la mort comme ell´ vient
J´suis un pauvre fossoyeur
Ni vu ni connu, brav´ mort adieu!
Si du fond d´la terre on voit l´Bon Dieu
Dis-
La dernière pelletée
J´suis un pauvre fossoyeur
C´est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu´en-
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M´a défendu de nommer ici...
Gare au gorille!...
Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S´ouvre, on n´sait pourquoi. Je suppose
Qu´on avait du la fermer mal.
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "C´est aujourd´hui que j´le perds!"
Il parlait de son pucelage,
Vous aviez deviné, j´espère!
Gare au gorille!...
L´patron de la ménagerie
Criait, éperdu : "Nom de nom!
C´est assommant car le gorille
N´a jamais connu de guenon!"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau,
Au lieu de profiter de la chance,
Elle fit feu des deux fuseaux!
Gare au gorille!...
Celles là même qui, naguère,
Le couvaient d´un œil décidé,
Fuirent, prouvant qu´elles n´avaient guère
De la suite dans les idées;
D´autant plus vaine était leur crainte,
Que le gorille est un luron
Supérieur à l´homme dans l´étreinte,
Bien des femmes vous le diront!
Gare au gorille!...
Tout le monde se précipite
Hors d´atteinte du singe en rut,
Sauf une vielle décrépite
Et un jeune juge en bois brut;
Voyant que toutes se dérobent,
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat!
Gare au gorille!...
"Bah! soupirait la centenaire,
Qu´on puisse encore me désirer,
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré!";
Le juge pensait, impassible,
"Qu´on me prenne pour une guenon,
C´est complètement impossible..."
La suite lui prouva que non!
Gare au gorille!...
Supposez que l´un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-
Qu´une alternative pareille,
Un de ces quatres jours, m´échoie,
C´est, j´en suis convaincu, la vieille
Qui sera l´objet de mon choix!
Gare au gorille!...
Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l´amour vaut son prix,
On sait qu´en revanche il ne brille
Ni par le goût, ni par l´esprit.
Lors, au lieu d´opter pour la vieille,
Comme l´aurait fait n´importe qui,
Il saisit le juge à l´oreille
Et l´entraîna dans un maquis!
Gare au gorille!...
La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c´est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu;
Car le juge, au moment suprême,
Criait : "Maman!", pleurait beaucoup,
Comme l´homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.
Gare au gorille!...