Rien n´est jamais acquis à l´homme. Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son cœur. Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d´une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
Il n´y a pas d´amour heureux
Sa vie elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu´on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de ce lever matin
Eux qu´on retrouve au soir désarmés incertains
Dites ces mots ma vie et retenez vos larmes
Il n´y a pas d´amour heureux
Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-
Répétant après moi les mots que j´ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
Il n´y a pas d´amour heureux
Le temps d´apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l´unisson
Ce qu´il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu´il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu´il faut de sanglots pour un air de guitare
Il n´y a pas d´amour heureux
Il n´y a pas d´amour qui ne soit à douleur
Il n´y a pas d´amour dont on ne soit meurtri
Il n´y a pas d´amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l´amour de la patrie
Il n´y a pas d´amour qui ne vive de pleurs
Il n´y a pas d´amour heureux
Mais c´est notre amour à tous deux
Il suffit de passer le pont
C´est tout de suite l´aventure
Laisse-
J´t´emmèn´ visiter la nature
L´herbe est douce à Pâques fleuries
Jetons mes sabots, tes galoches
Et, légers comme des cabris
Courons après les sons de cloches
Ding din don! les matines sonnent
En l´honneur de notre bonheur
Ding din dong! faut l´dire à personne
J´ai graissé la patte au sonneur
Laisse-
Courons, guilleret, guillerette
Il suffit de passer le pont
Et c´est le royaum´ des fleurettes
Entre tout´s les bell´s que voici
Je devin´ cell´ que tu préfères
C´est pas l´coqu´licot, Dieu merci
Ni l´coucou, mais la primevère
J´en vois un´ blottie sous les feuilles
Elle est en velours comm´ tes joues
Fais le guet pendant qu´je la cueille
" Je n´ai jamais aimé que vous "
Il suffit de trois petits bonds
C´est tout de suit´ la tarantelle
Laisse-
J´saurai ménager tes dentelles
J´ai graissé la patte au berger
Pour lui fair´ jouer une aubade
Lors, ma mie, sans croire au danger
Faisons mille et une gambades
Ton pied frappe et frappe la mousse
Si l´chardon s´y pique dedans
Ne pleure pas, ma mie qui souffre
Je te l´enlève avec les dents
On n´a plus rien à se cacher
On peut s´aimer comm´ bon nous semble
Et tant mieux si c´est un péché
Nous irons en enfer ensemble
Il suffit de passer le pont
Laisse-
Monseigneur l´astre solaire
Comm´ je n´l´admir´ pas beaucoup
M´enlèv´ son feu, oui mais, d´son feu, moi j´m´en fous
J´ai rendez-
La lumièr´ que je préfère
C´est cell´ de vos yeux jaloux
Tout le restant m´indiffère
J´ai rendez-
Monsieur mon propriétaire
Comm´ je lui dévaste tout
M´chass´ de son toit, oui mais, d´son toit, moi j´m´en fous
J´ai rendez-
La demeur´ que je préfère
C´est votre robe à froufrous
Tout le restant m´indiffère
J´ai rendez-
Madame ma gargotière
Comm´ je lui dois trop de sous
M´chass´ de sa tabl´, oui mais, d´sa tabl´, moi j´m´en fous
J´ai rendez-
Le menu que je préfère
C´est la chair de votre cou
Tout le restant m´indiffère
J´ai rendez-
Sa Majesté financière
Comm´ je n´fais rien à son goût
Garde son or, or, de son or, moi j´m´en fous
J´ai rendez-
La fortun´ que je préfère
C´est votre cœur d´amadou
Tout le restant m´indiffère
J´ai rendez-
Je n´avais jamais ôté mon chapeau
Devant personne
Maintenant je rampe et je fait le beau
Quand ell´ me sonne
J´étais chien méchant, ell´ me fait manger
Dans sa menotte
J´avais des dents d´loup, je les ai changées
Pour des quenottes
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui ferm´ les yeux quand on la couche
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
J´était dur à cuire, ell´ m´a converti
La fine bouche
Et je suis tombé tout chaud, tout rôti
Contre sa bouche
Qui a des dents de lait quand elle sourit
Quand elle chante
Et des dents de loup quand elle est furie
Qu´elle est méchante
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui ferm´ les yeux quand on la couche
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
Je subis sa loi, je file tout doux
Sous son empire
Bien qu´ell´ soit jalouse au-
Et même pire
Un´ jolie pervenche qui m´avait paru
Plus jolie qu´elle
Un´ jolie pervenche un jour en mourut
A coup d´ombrelle
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui ferm´ les yeux quand on la couche
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
Tous les somnambules, tous les mages m´ont
Dit sans malice
Qu´en ses bras en croix, je subirais mon
Dernier supplice
Il en est de pir´s il en est d´meilleures
Mais à tout prendre
Qu´on se pende ici, qu´on se pende ailleurs
S´il faut se pendre
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui ferm´ les yeux quand on la couche
Je m´suis fait tout p´tit devant un´ poupée
Qui fait Maman quand on la touche
A l´heure du berger
Au mépris du danger
J´prendrai la passerelle
Pour rejoindre ma belle
A l´heure du berger
Au mépris du danger
Et nul n´y pourra rien changer
Tombant du haut des nues
La bourrasque est venue
Souffler dessus la passerelle
Tombant du haut des nues
La bourrasque est venue
Des passerell´s, il y en a plus
Si les vents ont cru bon
De me couper les ponts
J´prendrai la balancelle
Pour rejoindre ma belle
Si les vents ont cru bon
De me couper les ponts
J´embarquerai dans l´entrepont
Tombant du haut des nues
Les marins sont venus
Lever l´ancre à la balancelle
Tombant du haut des nues
Les marins sont venus
Des balancell´s, il y en a plus
Si les forbans des eaux
Ont volé mes vaisseaux
Y me pouss´ra des ailes
Pour rejoindre ma belle
Si les forbans des eaux
Ont volé mes vaisseaux
J´prendrai le chemin des oiseaux
Les chasseurs à l´affût
Te tireront dessus
Adieu la plume! adieu les ailes!
Les chasseurs à l´affût
Te tireront dessus
De tes amours, y en aura plus
Si c´est mon triste lot
De faire un trou dans l´eau
Racontez à la belle
Que je suis mort fidèle
Et qu´ell´ daigne à son tour
Attendre quelques jours
Pour filer de nouvell´s amours
Ci-
Un fantôme, un souvenir d´une que j´aimais
Le temps, à grands coups de faux, peut faire des siennes
Mon bel amour dure encore, et c´est à jamais
J´ai perdu la tramontane
En trouvant Margot
Princesse vêtue de laine
Déesse en sabots
Si les fleurs, le long des routes
S´mettaient à marcher
C´est à la Margot, sans doute
Qu´ell´s feraient songer
J´lui ai dit: "De la Madone
Tu es le portrait!"
Le Bon Dieu me le pardonne
C´était un peu vrai
Qu´il me pardonne ou non
D´ailleurs, je m´en fous
J´ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
La mignonne allait aux vêpres
Se mettre à genoux
Alors j´ai mordu ses lèvres
Pour savoir leur goût
Ell´ m´a dit, d´un ton sévère
"Qu´est-
Mais elle m´a laissé faire
Les fill´s, c´est comm´ ça
J´lui ai dit: " Par la Madone
Reste auprès de moi! "
Le Bon Dieu me le pardonne
Mais chacun pour soi
Qu´il me pardonne ou non
D´ailleurs, je m´en fous
J´ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
C´était une fille sage
A " bouch´, que veux-
J´ai croqué dans son corsage
Les fruits défendus
Ell´ m´a dit d´un ton sévère
" Qu´est-
Mais elle m´a laissé faire
Les fill´s, c´est comm´ ça
Puis, j´ai déchiré sa robe
Sans l´avoir voulu
Le Bon Dieu me le pardonne
Je n´y tenais plus!
Qu´il me pardonne ou non
D´ailleurs, je m´en fous
J´ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
J´ai perdu la tramontane
En perdant Margot
Qui épousa, contre son âme
Un triste bigot
Elle doit avoir à l´heure
A l´heure qu´il est
Deux ou trois marmots qui pleurent
Pour avoir leur lait
Et, moi, j´ai tété leur mère
Longtemps avant eux
Le Bon Dieu me le pardonne
J´étais amoureux!
Qu´il me pardonne ou non
D´ailleurs, je m´en fous
J´ai déjà mon âme en peine
Je suis un voyou
Chez Jeanne, la Jeanne
Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu
On pourrait l´appeler l´auberge de Bon Dieu
S´il n´en existait déjà une
La dernière où l´on peut entrer
Sans frapper, sans montrer patte blanche
Chez Jeanne, la Jeanne
On est n´importe qui, on vient n´importe quand
Et, comme par miracle, par enchantement
On fait partie de la famille
Dans son cœur, en s´poussant un peu
Reste encore une petite place
La Jeanne, la Jeanne
Elle est pauvre et sa table est souvent mal servie
Mais le peu qu´on y trouve assouvit pour la vie
Par la façon qu´elle le donne
Son pain ressemble à du gâteau
Et son eau à du vin comme deux gouttes d´eau
La Jeanne, la Jeanne
On la paie quand on peut des prix mirobolants
Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs
Un semblant d´accord de guitare
L´adresse d´un chat échaudé
Ou d´un chien tout crotté comm´ pourboire
La Jeanne, la Jeanne
Dans ses ros´s et ses choux n´a pas trouvé d´enfant
Qu´on aime et qu´on défend contre les quatre vents
Et qu´on accroche à son corsage
Et qu´on arrose avec son lait
D´autres qu´elle en seraient tout´s chagrines
Mais Jeanne, la Jeanne
Ne s´en soucie pas plus que de colin-
Etre mère de trois poulpiquets, à quoi bon
Quand elle est mère universelle
Quand tous les enfants de la terre
De la mer et du ciel sont à elle
La ballade des gens qui sont nés quelque part
C´est vrai qu´ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n´ont qu´un seul point faible et c´est être habités
Et c´est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu´à loucher
Qu´ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s´en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l´air qu´ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c´est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu´à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C´est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n´eurent pas la présence
La présence d´esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu´il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n´aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
J´ai des tombeaux en abondance
Des sépultur´s à discrétion
Dans tout cim´tièr´ d´quelque importance
J´ai ma petite concession
De l´humble tertre au mausolée
Avec toujours quelqu´un dedans
J´ai des p´tit´s boss´s plein les allées
Et je suis triste, cependant...
Car je n´en ai pas, et ça m´agace
Et ça défrise mon blason
Au cimetièr´ du Montparnasse
A quatre pas de ma maison
J´en possède au Père-
A Bagneux, à Thiais, à Pantin
Et jusque, ne vous en déplaise
Au fond du cimetièr´ marin
A la vill´ comme à la campagne
Partout où l´on peut faire un trou
J´ai mêm´ des tombeaux en Espagne
Qu´on me jalouse peu ou prou...
Mais j´n´en ai pas la moindre trace
Le plus humble petit soupçon
Au cimetièr´ du Montparnasse
A quatre pas de ma maison
Le jour des morts, je cours, je vole
Je vais infatigablement
De nécropole en nécropole
De pierr´ tombale en monument
On m´entrevoit sous un´ couronne
D´immortelles à Champerret
Un peu plus tard, c´est à Charonne
Qu´on m´aperçoit sous un cyprès...
Mais, seul, un fourbe aura l´audace
De dir´ : "J´l´ai vu à l´horizon
Du cimetièr´ du Montparnasse
A quatre pas de sa maison"
Devant l´château d´ma grand-
La marquise de Carabas
Ma saint´ famille languit d´attente
"Mourra-
L´un veut son or, l´autre veut ses meubles
Qui ses bijoux, qui ses bib´lots
Qui ses forêts, qui ses immeubles
Qui ses tapis, qui ses tableaux...
Moi je n´implore qu´une grâce
C´est qu´ell´ pass´ la morte-
Au cimetièr´ du Montparnasse
A quatre pas de ma maison
Ainsi chantait, la mort dans l´âme
Un jeune homm´ de bonne tenue
En train de ranimer la flamme
Du soldat qui lui était connu
Or, il advint qu´le ciel eut marr´ de
L´entendre parler d´ses caveaux
Et Dieu fit signe à la camarde
De l´expédier rue Froidevaux...
Mais les croqu´-
Funeste erreur de livraison
Menèr´nt sa dépouille à Montmartre
De l´autr´ côté de sa maison
La cane
De Jeanne
Est morte au gui l´an neuf
L´avait fait la veille
Merveille
Un œuf
La cane
De Jeanne
Est morte d´avoir fait
Du moins on le présume
Un rhume
Mauvais
La cane
De Jeanne
Est morte sur son œuf
Et dans son beau costume
De plumes
Tout neuf
La cane
De Jeanne
Ne laissant pas de veuf
C´est nous autres qui eûmes
Les plumes
Et l´œuf
Tous, toutes
Sans doute
Garderons longtemps le
Souvenir de la cane
De Jeanne
Morbleu
Un bon petit diable à la fleur de l´âge
La jambe légère et l´œil polisson
Et la bouche pleine de joyeux ramages
Allait à la chasse aux papillons
Comme il atteignait l´orée du village
Filant sa quenouille, il vit Cendrillon
Il lui dit : "Bonjour, que Dieu te ménage
J´t´emmène à la chasse aux papillons"
Cendrillon ravie de quitter sa cage
Met sa robe neuve et ses botillons
Et bras d´ssus bras d´ssous vers les frais bocages
Ils vont à la chasse aux papillons
Il ne savait pas que sous les ombrages
Se cachait l´amour et son aiguillon
Et qu´il transperçait les cœurs de leur âge
Les cœurs des chasseurs de papillons
Quand il se fit tendre, elle lui dit : "J´présage
Qu´c´est pas dans les plis de mon cotillon
Ni dans l´échancrure de mon corsage
Qu´on va à la chasse aux papillons"
Sur sa bouche en feu qui criait : "Sois sage!"
Il posa sa bouche en guise de bâillon
Et c´fut l´plus charmant des remue-
Qu´on ait vu d´mémoir´ de papillon
Un volcan dans l´âme, ils r´vinrent au village
En se promettant d´aller des millions
Des milliards de fois, et mêm´ davantage
Ensemble à la chasse aux papillons
Mais tant qu´ils s´aim´ront, tant que les nuages
Porteurs de chagrins, les épargneront
Il f´ra bon voler dans les frais bocages
Ils f´ront pas la chasse aux papillons
La complainte des filles de joie
Bien que ces vaches de bourgeois {x2}
Les appell´nt des filles de joie {x2}
C´est pas tous les jours qu´ell´s rigolent
Parole, parole
C´est pas tous les jours qu´elles rigolent
Car, même avec des pieds de grues {x2}
Fair´ les cents pas le long des rues {x2}
C´est fatigant pour les guibolles
Parole, parole
C´est fatigant pour les guibolles
Non seulement ell´s ont des cors {x2}
Des œils-
C´est fou ce qu´ell´s usent de grolles
Parole, parole
C´est fou ce qu´ell´s usent de grolles
Y a des clients, y a des salauds {x2}
Qui se trempent jamais dans l´eau {x2}
Faut pourtant qu´elles les cajolent
Parole, parole
Faut pourtant qu´elles les cajolent
Qu´ell´s leur fassent la courte échelle {x2}
Pour monter au septième ciel {x2}
Les sous, croyez pas qu´ell´s les volent
Parole, parole
Les sous, croyez pas qu´ell´s les volent
Ell´s sont méprisées du public {x2}
Ell´s sont bousculées par les flics {x2}
Et menacées de la vérole
Parole, parole
Et menacées de la vérole
Bien qu´tout´ la vie ell´s fass´nt l´amour {x2}
Qu´ell´s se marient vingt fois par jour {x2}
La noce est jamais pour leur fiole
Parole, parole
La noce est jamais pour leur fiole
Fils de pécore et de minus {x2}
Ris par de la pauvre Vénus {x2}
La pauvre vieille casserole
Parole, parole
La pauvre vieille casserole
Il s´en fallait de peu, mon cher {x2}
Que cett´ putain ne fût ta mère {x2}
Cette putain dont tu rigoles
Parole, parole
Cette putain dont tu rigoles